L’équipe

L’Indice des paradis fiscaux pour les sociétés (CTHI) est le fruit d’un travail d’équipe. Nous citons ici les personnes étroitement liées au travail de conception et de recherche associé à l’édition 2021, mais les recherches générales autour du CTHI sont bien entendu le fruit du travail collégial de l’ensemble de l’équipe du Réseau pour la justice fiscale (TJN).

Markus Meinzer, Directeur, Opacité financière et Gouvernance

Markus Meinzer dirige la section Opacité financière et Gouvernance au sein du Réseau pour la justice fiscale. Il est l’auteur du livre « Steueroase Deutschland » (« L’Allemagne, ce paradis fiscal »), publié en 2015 chez C.H. Beck, et a agi comme chercheur principal du TJN dans le cadre du projet de recherche européen COFFERS financé au titre d’Horizon 2020 : « Combating Fiscal Fraud and Empowering Regulators » (« Donner aux régulateurs les moyens de combattre la fraude fiscale »). Il a obtenu son doctorat en économie à l’Université d’Utrecht (« Countering cross-border tax evasion and avoidance. An assessment of OECD policy design from 2008 to 2018 »).

Moran Harari, chercheuse principale, Indices

Moran a obtenu une licence en droit délivrée par l’Université hébraïque de Jérusalem et un master en droit de l’homme délivré par l’University College London (UCL). Outre son rôle au sein du Réseau pour la justice fiscale, elle dirige également TJN Israël. Elle a exercé pendant plusieurs années en qualité de juriste fiscale à Tel-Aviv, puis dans le domaine de la responsabilité sociale des entreprises à Londres et en Israël.

Autres membres de l’équipe (par ordre alphabétique)

Leyla Ates, chercheuse

Leyla Ates est diplômée de la faculté de droit de l’Université d’Istanbul, en Turquie. Elle est titulaire d’une licence et d’un doctorat en droit fiscal de l’Université de Marmara, également en Turquie. Elle a par ailleurs obtenu une licence en droit délivrée par la faculté de droit de l’Université du Wisconsin, aux États-Unis. Elle est actuellement professeure de droit fiscal à la faculté de droit de l’Université Altinbas, en Turquie. Ses recherches portent sur la fiscalité des revenus, la fiscalité internationale et la politique fiscale.

Mark Bou Mansour, coordinateur de la communication

Mark Bou Mansour agit comme coordinateur de la communication et des campagnes au sein du Réseau pour la justice fiscale. Auparavant, il a occupé le poste de responsable de la communication au Family and Childcare Trust, à Iguaçu. Mark est titulaire d’une maîtrise en études sociales et politiques de l’Université de Sussex.

Alex Cobham, Directeur général

Alex Cobham est économiste et Directeur général du Réseau pour la justice fiscale. Il est également membre fondateur du groupe de pilotage de la Commission indépendante pour la réforme de la fiscalité internationale des entreprises et du groupe de conseil technique pour le Fair Tax Mark. Ses travaux portent sur les flux financiers illicites, sur la fiscalité efficace pour le développement ainsi que sur les inégalités. Il a exercé comme chercheur pour l’Université d’Oxford, pour Christian Aid, pour Save the Children et pour le Center for Global Development, ainsi que comme consultant pour de nombreuses organisations, notamment pour la CNUCED, la Commission économique des Nations Unies pour l’Afrique, le DFID et la Banque mondiale. Récemment, il a publié deux livres : The Uncounted (Polity Press) et Estimating Illicit Financial Flows : A Critical Guide to the Data, Methodologies, and Findings, aux côtés de Petr Janský (Oxford University Press, libre accès).

Rachel Etter-Phoya, chercheuse principale, pôle anglophone africain

Rachel Etter-Phoya est chercheuse principale auprès du pôle anglophone africain du Réseau pour la justice fiscale. Basée à Lilongwe, au Malawi, elle travaille sur le projet sur l’opacité financière et pour le plaidoyer fiscal en Afrique (projet FASTA). Avant de rejoindre le réseau TJN, Rachel travaillait au service du Natural Resources Justice Network et de Publish What You Pay Malawi. Rachel a également travaillé comme spécialiste principale des recettes au ministère des Ressources naturelles, de l’Énergie et des Mines du Malawi et comme consultante pour un certain nombre d’organisations œuvrant dans les secteurs de l’open data, la lutte contre la corruption et les industries extractives – parmi elles : l’Open Society Initiative de l’Afrique australe, OpenOil, Open Knowledge International et Ressources for Development. Rachel est titulaire d’une maîtrise en droit et politique des ressources naturelles de l’Université de Dundee, d’une maîtrise en développement rural international de l’Université agricole royale et d’une licence en anthropologie et en anglais de l’Université de Zurich.

Javier Garcia-Bernardo, scientifique des données

Javier Garcia-Bernardo est scientifique des données au sein du Réseau pour la justice fiscale. Il a terminé son doctorat sur la question de « l’évasion fiscale des multinationales » au sein du groupe CORPNET de l’Université d’Amsterdam. Précédemment, il a obtenu un diplôme de maîtrise en informatique à l’Université du Vermont, avec spécialisation dans les systèmes complexes.

Mario Guzmán Fredes, chercheur

Mario Guzmán est avocat et chercheur pour le compte du Réseau pour la justice fiscale. Il a suivi ses études au Chili, sanctionnées par une licence délivrée par l’Universidad de Chile, puis une maîtrise obtenue à la Pontificia Universidad Católica de Chile. Il a travaillé plusieurs années durant comme avocat fiscaliste et avocat spécialisé sur les questions migratoires à Santiago. En collaboration avec d’autres membres de l’équipe du réseau TJN, il étudie les aspects techniques de l’évasion fiscale des sociétés et l’opacité financière.

Layne Hofman, responsable de programme, Amérique latine

Layne Hofman est responsable de projet pour la section Opacité financière du TJN, et tout particulièrement en appui du projet FASTLA du TJN sur l’opacité financière et pour le plaidoyer fiscal en Amérique latine. Layne a étudié les sciences politiques et les droits de l’homme à l’Agnes Scott College de Géorgie, États-Unis. Elle est expérimentée dans les domaines de la gestion de projets d’ONG et du plaidoyer, expérience qu’elle a acquise dans le cadre de travaux antérieurs sur le rapport de la société civile à l’examen périodique universel des États-Unis, mais aussi dans de précédentes fonctions au service de Population Services International, où elle a porté des programmes de santé publique et de marketing social en Amérique latine et dans les Caraïbes.

Andres Knobel, chercheur principal, Bénéficiaires effectifs

Andres Knobel est chercheur principal sur les questions liées aux bénéficiaires effectifs pour le TJN. Il a étudié le droit à l’Université de Buenos Aires et a participé à un échange étudiant avec l’Université Columbia de New York. Il a obtenu une maîtrise en droit et en économie à l’Université Di Tella, axée sur le droit fiscal et les politiques publiques. Ses travaux portent sur les bénéficiaires effectifs, les trusts offshore et l’échange automatique d’informations bancaires.

Shanna Lima, chercheuse

Shanna est chercheuse pour le projet FASTLA du TJN sur l’opacité financière et pour le plaidoyer fiscal en Amérique latine. Elle est titulaire d’une maîtrise en études du développement délivrée par l’Institut d’études sur le développement (IDS) de l’Université du Sussex ainsi que d’une maîtrise en économie de l’Université fédérale de Rio de Janeiro (UFRJ). Avant de rejoindre le TJN, Shanna a travaillé pendant plusieurs années en tant que gestionnaire de comptes à la Banque brésilienne de développement.

Lucas Millán, chercheur principal

Lucas Millán effectue des recherches dans le cadre des travaux du TJN associés à l’Indice d’opacité financière (FSI) et à l’Indice des paradis fiscaux pour les sociétés (CTHI). Il a étudié en France et aux États-Unis, où il a obtenu des licences au sein des universités Pierre et Marie Curie et Panthéon-Assas, puis des maîtrises délivrées par les universités de Paris-Sorbonne et de Boston. Son parcours académique l’a conduit des mathématiques au droit en passant par les relations internationales, et enfin au droit fiscal et aux politiques fiscales. Au cours de son cursus d’études, Lucas s’est également familiarisé avec le langage de programmation R. En étroite collaboration avec les autres membres de l’équipe du TJN, il étudie les aspects techniques de l’évasion fiscale des entreprises, perçant le voile de complexité juridique pour s’attaquer aux politiques fiscales néfastes dans le monde entier.

Miroslav Palanský, scientifique des données

Miroslav Palanský est chercheur post-doctorant à l’Institut d’études économiques de l’Université Charles de Prague et scientifique des données pour le compte du TJN. À travers ses recherches, il entend contribuer à la lutte en cours contre la corruption, la fraude fiscale et l’opacité financière. Il est titulaire d’une maîtrise et d’un doctorat d’économie obtenus à l’Université Charles ainsi que d’une maîtrise en économétrie délivrée par l’Université d’Aix-Marseille.

Riley Zecca, chercheur

Riley Zecca effectue des recherches pour le compte du TJN, et s’intéresse tout particulièrement à l’Indice d’opacité financière (FSI) et à l’Indice des paradis fiscaux pour les sociétés (CTHI). Riley a fréquenté l’Université de Caroline du Nord à Chapel Hill (États-Unis) pour ses études de premier cycle, où il a obtenu un double diplôme universitaire en espagnol et en affaires internationales. Après avoir vécu et travaillé à Washington, DC pendant quelques années, Riley a déménagé à Buenos Aires, en Argentine, pour compléter un programme de maîtrise conjoint entre l’Université de Georgetown et l’Université de San Martin. Le mémoire de Riley portait sur l’industrie des services financiers, notamment dans les petites économies insulaires des Caraïbes comme les Bermudes, les îles Caïmans et les îles Vierges britanniques. Il affiche également un intérêt pour la recherche sur la question des relations néocoloniales entre les États-Unis et l’Amérique latine et tous les aspects liés aux flux financiers illicites.